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Le troupeau de brebis fait des merveilles dans les vignes 1024 768 Jardin d'Edouard

Le troupeau de brebis fait des merveilles dans les vignes

Sous les rayons du soleil levant, les brebis d’Ouessant traversent les rangées de vignes avec une aisance gracieuse. Leurs petites cornes se balancent doucement au rythme de leur marche tranquille. Les ceps de vigne, encore endormis, se préparent à recevoir ces visiteuses peu communes. Les vignerons observent avec fierté l’arrivée de ces précieuses alliées qui vont contribuer à la préservation de leur terroir.

Les brebis, délicieusement gourmandes, commencent leur travail de tonte naturelle. Leurs petites bouches s’affairent à brouter l’herbe entre les rangées de vignes, prenant soin de ne laisser aucune zone inexplorée. Leur appétit insatiable et leur petite taille en font des partenaires idéaux pour cet éco-pâturage respectueux de l’environnement.

Au fil des semaines, le paysage se transforme. Les brebis d’Ouessant ont fait des merveilles. Les herbes folles ont laissé place à une végétation maîtrisée, parfaitement entretenue par ces charmantes tondeuses écologiques. Les vignes semblent plus vigoureuses que jamais, choyées par l’action conjuguée de la nature et du travail des brebis.

Les risques du métier… et l’âme du vigneron 150 150 Jardin d'Edouard

Les risques du métier… et l’âme du vigneron

Je réalise encore aujourd’hui combien il faut aimer ce métier de vigneron. Dame Nature – le gel – a faim de bourgeons, a faim de nos raisins avant même qu’ils ne soient sortis de leur gangue végétale. Ce phénomène se répète si souvent que le moral collectif est touché par cette « injustice ».

Ces dernières années, il y aura eu tant d’avrils dévastateurs : 2016, 2017, 2019, 2021, 2022… soit 5 gels en 7 ans : ce n’est plus une fréquence, c’est une habitude ! Avec des conséquences allant de 10% à 70% de pertes !

Vigneron (viticulteur) est une activité similaire à tout agriculteur, et ce risque de gel printanier n’est en fait qu’une péripétie dans notre profession, mais avec une capacité de destruction très importante, dès le début de saison.

Du cep au verre, tant d’événements peuvent intervenir et ruiner notre labeur : le climat, les ravageurs, les maladies « cryptogamiques » de la vigne…

Je n’ai jamais fait la liste exhaustive, pour ne pas me faire peur, mais on peut compter près d’une dizaine de « catastrophes » pouvant affecter le potentiel de production, la quantité de vendange qui sera récoltée en septembre.

Voici 6 mois de risques successifs :

  • gel de printemps (avril)
  • mange-bourgeons (avril)
  • escargots, cochenilles (avril-mai)
  • coulure, millerandage (juin)
  • mildiou, oïdium, black-rot (mai-août)
  • vers de grappe (juin-juillet)
  • sécheresse, échaudage (août)
  • pourriture par le Botrytis (août-septembre)
  • grêle avant récolte (septembre)
  • étourneaux (septembre)

Beaucoup de ces « agressions » sont indépendantes de la qualité de notre travail, de notre compétence, de nos choix. Les taches seront bien souvent les mêmes avec une, cinq ou dix grappes par cep ( !), ce qui se traduit par des coûts de production constants quel que soit la quantité récoltée, et donc un coût de revient par bouteille exorbitant. Aucun client n’accepterait de payer 30%, 50%, ou 100% plus cher un vin qui ne sera pas meilleur ! Nous ne pouvons pas compenser cette perte de productivité : le prix de la rareté n’existe pas pour nous.

On peut ressentir de l’ingratitude, de l’injustice, de la colère : quelle entreprise « normale » peut accepter de tels accidents ? Se maintenir sans produit à vendre alors qu’il faut toujours financer les coûts de fonctionnement ?

 

Et nous connaissons bien sûr les problématiques de toute société : réglementation, conséquences du Covid19 en 2020-2021, crises économiques, baisse inexorable de la consommation de vin en France, concurrence mondiale…

Alors pourquoi faisons-nous cela, pourquoi les vignerons exercent-ils un métier si aléatoire ? Digne du sacrifice, du sacerdoce ?

Chaque homme, chaque femme aura sa raison, ses raisons intimes, entre l’héritage d’un patrimoine familial, l’engagement humain, des prêts à rembourser, un métier…et la PASSION !

Passion ? C’est un euphémisme, tant nous acceptons la dureté du climat, la difficulté physique, les longues journées, la charge mentale de faire tourner notre entreprise avec ces aléas, motiver nos salariés. Et devoir rendre des comptes à nombre d’administrations, et notre banque…

Heureusement notre ego est nourri durant l’année : fierté d’être servi à votre table, d’être sur la carte d’un grand restaurant, recevoir les belles critiques d’un guide, recevoir un prix renommé, un post Instagram publié de Californie… Nos clients nous encouragent tous les jours : quelle satisfaction de donner du plaisir, de faire partie de vos émotions, de vos souvenirs mémorables entre amis. Être servi à votre mariage, à votre anniversaire, à Noël… une partie du vigneron est dans cette bouteille. Il en est fier !

Mais le mystère est ailleurs. La vigne a quelque chose d’ésotérique, je m’y trouve bien sans savoir pourquoi. Au milieu du vignoble, calme et apaisement, vibrations subtiles des acteurs de notre travail : nous les accompagnons. Hiver, printemps, été, automne, nous entretenons nos vignes patiemment, elles perdurent année après année. De petits arbres solides et fragiles qui peuvent vivre aussi longtemps qu’un Humain, si l’on en prend soin. Une vigne en bonne santé donnera de beaux raisins. Évidemment.

Le vin a toujours inspiré le mythe depuis qu’il existe, bien avant l’Egypte et l’antiquité. Les mythologies mentionnent souvent ce breuvage qui fait partie de notre culture. Nous vignerons, perpétuons aussi cette histoire, ce patrimoine ancestral.

Alors pour ces quelques raisons, j’accepte encore ce gel, et je me prépare une ou deux années bien difficiles puisqu’il faudra se motiver chaque jour à une petite récolte… encore… et gérer la pénurie de vin.

Soigner ces vignes qui cumulent les attaques, entretenir nos sols pour qu’ils les nourrissent, se battre à protéger les raisins qui viendront, les vinifier et les élever attentivement pour en faire des vins d’exceptions. C’est notre ambition au Jardin d’Édouard : Vincent, Dominique, Édouard travaillent chaque jour dans cet objectif…

Pour que vous retrouviez dans votre verre notre passion, notre amour : l’âme du vigneron.

Certipaq bio
Les premières parcelles certifiées Agriculture Biologique par Certipaq 896 896 Jardin d'Edouard

Les premières parcelles certifiées Agriculture Biologique par Certipaq

Après 3 ans d’efforts, l’organisme indépendant de contrôle CERTIPAQ à certifié nos premiers raisins Agriculture Biologique.
Pour avoir le sésame Vin Bio, il faudra attendre 2023.

https://www.certipaq.com

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Des brebis pour désherber les vignes du Jardin d'Edouard
Opérations manuelles sur la vigne au Jardin d’Edouard 960 640 Jardin d'Edouard

Opérations manuelles sur la vigne au Jardin d’Edouard

La philosophie du Jardin d’Edouard est de limiter les interventions brutales (désherbant chimique, utilisation de machines, …) dans la vigne. Cet article vous donne un aperçu des opérations faites “à la main” dans le vignoble.

Les stades phénologiques de la vigne : le cycle végétatif

Les phases de croissance de la vigne rythment les tâches du viticulteur. De l’hiver aux vendanges, le vignoble évolue au fil des saisons. A chaque stade correspond au moins une activité viticole qui doit être réalisée au bon moment : ni trop tôt, ni trop tard.
Pour cette raison le calendrier des activités se définit d’après les ” stades phénologiques “, et non avec des dates fixes qui vont varier selon les millésimes, les cépages et les régions.

Les interventions “à la main” dans les vignes

Les activités viticoles occupent le vigneron tout au long de l’année. Elles doivent répondent à plusieurs objectifs agronomiques :

  • contenir la croissance et la production
  • protéger des maladies et ravageurs
  • éviter la concurrence des herbes
  • entretenir l’activité biologique des sols
  • améliorer la qualité des raisins

De nombreuses tâches restent ” manuelles ” car elles demandent de l’adaptation, une précision que les machines ne peuvent encore avoir. La mécanisation et l’utilisation de tracteurs (ou de robots) se développent pour remplacer peu à peu la main de l’homme.

Période Phase Activité manuelle
Hiver Dormance Taille ; écopaturage
Février-mars Pleurs Pliage / attachage ; réparations
Mars-avril Débourrement Broyage sarments, réparations
Avril Premières feuilles étalées Jardinage
Mai Grappes séparées Ebourgeonnage ; 1er palissage
mi-Juin Floraison 2e palissage ; effeuillage
Juin Nouaison
Juillet Fermeture Grappe
Août Véraison Eclaircissage ; suivi de maturité
Septembre Maturité Suivi de maturité, tri, vendanges
Automne Aoûtement Dépalissage ; semi d’engrais vert
Novembre Chute Feuilles Ecopaturage

Prophylaxie : Ensemble des mesures à prendre pour prévenir les maladies

Le mildiou, l’oïdium, le botrytis sont des maladies principales dans notre région. Elles peuvent se développer très vite dans un climat océanique balayé par les perturbations et des pluies fréquentes. C’est pour cela qu’elles doivent être protégées pour éviter leur prolifération dramatique pour la vigne.
Pour réduire ces risques de maladies et réduire les traitements, nos pratiques culturales visent l’aération et l’ensoleillement des grappes, réduisent l’entassement de végétation et l’humidité associée, améliorent la pénétration des produits sur les zones sensibles (cuivre, soufre).
Ce raisonnement s’applique dès la taille hivernale, en choisissant la meilleure répartition des bourgeons, puis durant le printemps avec l’ébourgeonnage, le désherbage manuel, puis le palissage, l’effeuillage en été.

Le ” jardinage ” plutôt que les traitements

Au Jardin d’Edouard, adepte de la viticulture biologique, nous passons beaucoup de temps au désherbage ” manuel ” autour des ceps ou des zones non accessibles en tracteur. Ces opérations de ” jardinage ” se déroulent au printemps et en été pour éviter à des mauvaises herbes de proliférer.

Les fleurs sont de retour dans l'agriculture bio
L’entretien des sols au Jardin d’Edouard 1024 683 Jardin d'Edouard

L’entretien des sols au Jardin d’Edouard

Agronomie et vie du sol

La viticulture englobe la vigne et son environnement : le terroir (roche en sous-sol), le sol (env. 30cm de profondeur) et les écosystèmes du sol et ” au-dessus “.
La Vie du sol est un univers peu connu : on dit que la faune du sol (micro-organismes, verres de terres, insectes multiples et petits mammifères) représente plusieurs tonnes par hectare ! A cela s’ajoute le monde végétal et les champignons.

La vigne s’enracine dans son terroir pour y puiser l’eau et les nutriments nécessaires à son métabolisme (croissance et reproduction). Mais ces derniers ne sont absorbables que grâce à la vie du sol : la faune, les bactéries et les champignons dégradent la matière organique (végétaux ou animaux en décomposition) en nutriments assimilables par les plantes. Pour un fonctionnent optimal, une symbiose doit s’instaurer entre le système racinaire de la vigne, les mycorhizes et le milieu sous-terrain (minéraux, aération, humidité, température).

Entretien des sols

L’entretien des sols a pour but de préserver ce système biologique complexe, tout en privilégiant la culture principale : la vigne pour produire le meilleur raisin. Sans l’intervention du vigneron, un vignoble se couvre d’herbes et d’arbustes qui vont rapidement concurrencer la vigne, jusqu’à dominer le milieu : le système évoluerait vers une prairie puis une forêt sauvage en quelques années. Il est donc indispensable de gérer cette concurrence : désherbage, arrachage des arbustes, ronces ou lierres…afin de privilégier le système viticole.

Bien avant notre conversion en Agriculture Biologique (2019), le désherbage chimique était utilisé depuis 30 ans comme dans la majorité des exploitations (Roundup ou équivalent). Nous l’avons réduit progressivement de 50%, 75% puis 100% en quelques années, nous permettant de mettre en place des pratiques alternatives et notamment le ” labour ” depuis 2013.

Enherbement ou travail du sol

L’alternative ancestrale au désherbage ” chimique ” est le labour. Au Jardin d’Edouard, nous parlons de ” travail du sol ” car la méthode classique conduit à une déstructuration en retournant des horizons profonds, ce qui perturbe la vie microbienne. Nous ne travaillons qu’en superficiel, soit à 5-10cm de profondeur maximum (contre 20-30cm traditionnellement). La pratique consiste à couper sous les racines de la végétation, et de laisser sécher au soleil ce sol retourné. De multiples outils sont nécessaires selon la structure du sol, la hauteur de végétation et l’humidité…la dernière alternative est le désherbage manuel, que nous appelons ” jardinage ” au domaine.

Selon la richesse des sols et les réserves hydriques, certains couverts végétaux peuvent être semés pour occuper le terrain, à la place des ” mauvaises herbes “. Notre tâche est alors de trouver le bon équilibre entre l’enherbement et la vigne.

Ecopâturage

L’écopâturage avec des brebis d’Ouessant a été entrepris depuis l’hiver 2019 : certaines parcelles sont désherbées en minimisant l’utilisation du tracteur.

Désherbage naturel des vignes avec des brebis d’Ouessant 300 300 Jardin d'Edouard

Désherbage naturel des vignes avec des brebis d’Ouessant

Les 3 Brebis du Jardin d’Edouard !

Le Jardin d’Edouard continue sa démarche environnementale innovante dans les vignes : 3 Brebis d’Ouessant réalisent la ” tonte naturelle ” des herbes et adventices à la place du tracteur…

La conversion en agriculture biologique

Depuis la reprise du domaine en 2013, Edouard Massart a progressivement emmené le vignoble vers la conversion en Agriculture Biologique (2018). En 2019, il poursuit ses recherches pour réduire l’impact environnemental du domaine : moins d’intrants, moins de passage tracteur, amélioration de la vie microbienne du sol. L’idée d’introduire des moutons dans les vignes a germé grâce à Florent Banctel (conseiller à la Chambre d’Agriculture de Loire Atlantique) qui met en relation Edouard et Romain Lecomte (société PÂTURES & CO, une entreprise d’éco-pâturage), qui propose des prestations d’entretien d’espaces verts grâce à des moutons d’Ouessant.

Les brebis d’Ouessant pour désherber en 2019

Le 22 février 2019, l’idée est devenue réalité sur une parcelle expérimentale de 0.70 ha où Edouard Massart produit le Cru Château-Thébaud : les sols sont travaillés mécaniquement et la végétation montre une belle diversité (paturin, ray-grass, prêle, rumex, géranium, lierre, épilobes…). 9 Brebis d’Ouessant sont introduites avant que la vigne ne reprenne son cycle végétatif. Cette race rassemble plusieurs avantages : race bretonne, rustique, vivant dehors, de petite taille. L’espèce est également protégée.
Cette première opération a été une réussite, car la parcelle a été ” tondue ” en moins de 4 semaines, avec une activité très efficace sur les vivaces, comme le lierre ou les ronces. Le premier passage de tracteur a pu être reculé de 3 à 4 semaines, ce qui est très important dans une période où l’activité viticole s’accélère en mars, puis en avril…

Poursuite de l’éco-paturage en 2020

Motivé par les bons résultats de l’année passée, Edouard décide d’acquérir 3 brebis d’Ouessant pour intégrer l’éco-pâturage à l’organisation viticole du domaine. Depuis février, elles entretiennent les sols avant les travaux de printemps, passant d’une parcelle à l’autre selon les besoins.

Crédits image : studio-mixture

Une cuvée “plus que bio” dès 2020 683 1024 Jardin d'Edouard

Une cuvée “plus que bio” dès 2020

Pour réduire notre impact environnemental

Le Jardin d’Edouard est en viticulture raisonnée depuis 2013, et nous avons conduit de nombreux essais pour réduire notre impact environnemental. Avant même notre conversion en Agriculture Biologique (en cours), nous avions réduit nos traitements de 30%, arrêté l’utilisation des produits « CMR » (les plus nocifs) et les insecticides pour préserver la faune locale, dont les abeilles. L’écopâturage (brebis) a été entrepris l’hiver dernier pour entretenir certaines parcelles à « zéro emission » (sans tracteur).

Beaucoup d’initiatives nous permettent de mieux comprendre nos sols, la faune et la flore viticole. Malgré cela, une barrière (presque une impasse) nous empêche de passer un cap important : la vigne « Vitis Vinifera ».

La vigne « Vitis Vinifera »

Cette espèce européenne, mère des cépages « nobles » cultivés dans le monde (du Chardonnay au Merlot), est sensible à des maladies dévastatrices (Phyloxéra, Mildiou, Oidium, Black Rot) qui ont été importées des Amériques au cours du XIXe siècle. Sans défense naturelle, les vignerons sont obligés de la soigner (de mai à août) parfois chaque semaine s’ils veulent récolter quelques raisins en septembre.

Une solution existe pour contourner cette impasse biologique et réduire nos traitements de 90% : les vignes « résistantes », appelées hybrides historiquement.

Les Vignes résistantes

Ce sont des croisements, initialement créés par la pépiniéristes à partir de 1870 et jusqu’après-guerre pour répondre à ces catastrophes viticoles. Les hybrideurs (Couderc, Seibel, Seyve-Villar…) ont croisés des milliers de vignes européennes, américaines, asiatiques. Après de nombreux essais, ils ont créés des dizaines de nouveaux cépages résistants aux maladie américaines.

Je passerai sur les raisons historiques et législatives qui ont empêché l’utilisation de ces cépages après les années 1940, mais l’arrivée des produits « phytosanitaires » et l’industrie associées ne sont pas étrangères à ce blocus. Heureusement, certains de ces cépages sont de nouveaux autorisés en France, après l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Ils ont déjà démontré leur qualité après vinification : en dégustation « à l’aveugle », on peut les comparer au Sauvignon, Chardonnay, Cabernet…

Depuis 2000, l’INRA a aussi travaillé sur le sujet pour créer leurs versions « modernes » de ces hybrides, avec une approche plus scientifique (sans être dans l’OGM).

Lire : https://www.inrae.fr/actualites/linra-obtient-linscription-au-catalogue-quatre-varietes-selectionnees-viticulture-durable

La prochaine révolution du Jardin d’Edouard

Pour mémoire, un vigneron biologique en Loire Atlantique peut devoir traiter 14 fois ses vignes (Cuivre et/ou Soufre) si la météo est défavorable (douceur et pluies). Depuis cette année, j’ai une parcelle de « Plantet », un vieil hybride rouge qui fut beaucoup cultivé dans la région : seuls 2 traitements furent nécessaires !

Je crois à cette prochaine révolution au Jardin d’Edouard : ces hybrides sont naturellement résistants aux maladies et sont capables de produire des raisins sans qu’il soit nécessaire de les traiter. Nous prévoyons d’en planter dès 2020-21, car hélas les pépiniéristes n’ont encore pas assez de plants, à cause de la législation… Pour 2020, nous proposerons notre première cuvée « plus que Bio » (le nom reste à trouver) : un rosé gourmand et fruité à base de Plantet.

Edouard Massart, Vigneron
Le 22/10/2019

Des brebis pour tondre les vignes, une de nos démarches écologique 150 150 Jardin d'Edouard

Des brebis pour tondre les vignes, une de nos démarches écologique

Nous vous en avions parlé, voici le reportage fait par les équipes de France 3 régions sur notre initiative écologique de faire appel à des brebis pour tondre nos vignes. Un pas de plus vers nos valeurs éco-responsables et dans la droite ligne de notre conversion en vignoble bio !

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